20 mars 1956. La Tunisie devient indépendante.
25 juillet 1957. L'Assemblée constituante vote l'abolition de
la monarchie, proclame la République de Tunisie et investit Habib Bourguiba des pouvoirs
de chef de l'Etat.
1er juin 1959. Une nouvelle Constitution est adoptée, qui
prévoit l'élection d'un président de la République, pour un mandat de cinq ans.
L'élection présidentielle, organisée le 8 novembre, fait de Habib Bourguiba le premier
président de la République tunisienne.
Septembre 1974. Bourguiba est élu président à vie.
26 janvier 1978. Des émeutes éclatent dans la capitale,
faisant une centaine de morts. L'état d'urgence est instauré.
Juillet 1981. Le Parti communiste tunisien, jusqu'alors
interdit, est officiellement reconnu, ouvrant la porte à un multipartisme limité.
7 novembre 1987. Bourguiba est déclaré inapte à gouverner par
un conseil de médecins. En accord avec la Constitution, le premier ministre, le général
Zine El Abidine Ben Ali, devient président. Il est nommé président du Néo-Destour,
qu'il rebaptise Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).
2 avril 1989. Lors de l'élection présidentielle, M. Ben
Ali, seul candidat en lice, obtient 99,27 % des suffrages. Aux élections
législatives, les listes indépendantes, soutenues par le Mouvement de la tendance
islamique (MTI), non reconnu, remportent 14 % des voix.
20 mars 1994. A l'issue des élections présidentielles,
M. Ben Ali est élu avec 99,9 % des voix. Aux élections législatives, et pour
la première fois depuis l'indépendance, l'opposition a accès au Parlement.
Eté 1998. En prévision de l'élection présidentielle du 24
octobre 1999, le Parlement vote l'amendement proposé en novembre 1997 par M. Ben
Ali, qui permet aux présidents ou secrétaires généraux des partis d'opposition de se
présenter dès lors qu'ils exercent cette responsabilité depuis au moins cinq ans.